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Le Niger parie sur le solaire pour produire de l’électricité

Le gouvernement nigérien a annoncé, fin octobre 2018, la construction d’une centrale électrique solaire à Niamey. Elle sera mise en service en 2021.
Article rédigé par Eléonore Abou Ez
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Des panneaux solaires dans le village de Safo Nassarawa, près de Maradi, au Niger (photo d'illustration). (ISSOUF SANOGO / AFP)

Financée par l'Agence française de Développement et l'Union européenne, la future centrale photovoltaïque sera construite près de la capitale Niamey. Avec une puissance de 20 mégawatts, la nouvelle centrale devrait améliorer l’accès à l’électricité pour les habitants de la capitale qui n’en peuvent plus de vivre au rythme du délestage. Son coût est estimé à 18,7 milliards de francs CFA (28,5 millions d'euros).
 
12% d’électrification
Le Niger a un potentiel énergétique important et ses ressources minières, hydrauliques, éoliennes et solaires devraient permettre au pays d’assurer son développement. Mais en 2018, très peu de Nigériens ont accès à l’électricité. Au plan national, seuls 12% des foyers sont raccordés au réseau. Le Niger importe l’essentiel de son électricité du Nigeria voisin et cette dépendance le pénalise avec des perturbations et des coupures récurrentes.
 
Doubler le taux d’électrification
La Nigelec, la Société nigérienne d’électricité, veut réduire cette dépendance en produisant localement. Elle mise principalement sur de l’énergie propre et promet de doubler le taux d’électrification pour le porter à 25% d’ici à 2021.

En plus de la centrale solaire de Niamey, une autre centrale hybride (thermique et photovoltaïque) sera construite à Agadez, la grande ville du Nord.
  
Plusieurs autres chantiers ont été lancés ces dernières années pour alimenter les villes et les zones rurales en eau et en électricité. 
L’accès à une énergie abordable, fiable et propre est l'un des objectifs du développement durable fixés par l'ONU pour 2031.

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