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Prêt-à-porter en Afrique: Zara est arrivée
Cap sur l'Afrique. Le 8 novembre 2018, le groupe textile espagnol Inditex annonçait le lancement dès le lendemain d'une plateforme numérique pour sa marque Zara, créée en 1975, à présent accessible sur 106 nouveaux marchés, essentiellement dans des pays africains. Un choix destiné à relever le défi d'Inditex d'être présent en ligne partout dans le monde d'ici à 2020.
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«La plupart de ces nouveaux marchés se situent en Afrique, y compris en Angola, en Côte d'Ivoire, au Sénégal et au Ghana», a indiqué le groupe spécialisé dans le modèle du «fast-fashion», autrement dit de la mode éphémère.
Un modèle économique qui consiste à fabriquer 60% des vêtements à proximité du siège, en Europe et au Maghreb, pour pouvoir mettre en rayon quinze jours plus tard des pièces collant aux tendances de la mode. Un système qui montre aujourd'hui ses limites.
La marque met le turbo sur les ventes en ligne
Face à des mastodontes comme Amazon, et malgré un virage numérique, certes pris avec un peu de retard en 2010, le propriétaire de Zara mise désormais sur une stratégie digitale intégrée pour tirer sa croissance.
Sur la nouvelle plateforme, les clients pourront passer commande en français et en anglais et recevoir leurs colis «entre trois et sept jours en fonction de la destination», lit-on dans le communiqué.
Zara présente en Afrique du Sud depuis 2012
L'installation de la chaîne espagnole d’habillement dans plusieurs villes de la Nation arc-en-ciel devait lui permettre d'atteindre près de 50 millions d’habitants et de profiter de la consommation d’une classe moyenne en perpétuelle croissance.
Cette présence physique à travers des boutiques se double dorénavant d'une présence virtuelle bien plus vaste.
Les ventes sur internet en hausse constante
Inditex a annoncé en septembre 2018 que les huit marques du groupe (dont Zara, Oysho, Bershka, Massimo Dutti...) offriraient un service de vente en ligne dans tous les pays d'ici à 2020, même là où le groupe ne possède pas de boutique physique.
Le groupe a vu son bénéfice net augmenter de 3% à 1,4 milliard d'euros au premier semestre.
En 2017, les ventes sur Internet ont représenté 10% du chiffre d'affaires total, soit 2,53 milliards d'euros.
Un modèle économique qui consiste à fabriquer 60% des vêtements à proximité du siège, en Europe et au Maghreb, pour pouvoir mettre en rayon quinze jours plus tard des pièces collant aux tendances de la mode. Un système qui montre aujourd'hui ses limites.
La marque met le turbo sur les ventes en ligne
Face à des mastodontes comme Amazon, et malgré un virage numérique, certes pris avec un peu de retard en 2010, le propriétaire de Zara mise désormais sur une stratégie digitale intégrée pour tirer sa croissance.
Sur la nouvelle plateforme, les clients pourront passer commande en français et en anglais et recevoir leurs colis «entre trois et sept jours en fonction de la destination», lit-on dans le communiqué.
Zara présente en Afrique du Sud depuis 2012
L'installation de la chaîne espagnole d’habillement dans plusieurs villes de la Nation arc-en-ciel devait lui permettre d'atteindre près de 50 millions d’habitants et de profiter de la consommation d’une classe moyenne en perpétuelle croissance.
Cette présence physique à travers des boutiques se double dorénavant d'une présence virtuelle bien plus vaste.
Les ventes sur internet en hausse constante
Inditex a annoncé en septembre 2018 que les huit marques du groupe (dont Zara, Oysho, Bershka, Massimo Dutti...) offriraient un service de vente en ligne dans tous les pays d'ici à 2020, même là où le groupe ne possède pas de boutique physique.
Le groupe a vu son bénéfice net augmenter de 3% à 1,4 milliard d'euros au premier semestre.
En 2017, les ventes sur Internet ont représenté 10% du chiffre d'affaires total, soit 2,53 milliards d'euros.
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