Soudan : les Français évacués racontent leur périple
Comment quitter Khartoum au milieu des combats ? Dans cette capitale très étendue et complètement désorganisée, les Français doivent d’abord se rassembler à des points de rendez-vous, comme l’ambassade de France. Première difficulté : comment y aller ? Les autorités ne gèrent pas ce volet de l’évacuation. Certains ressortissants font donc appel à des sociétés privées. Pour ces agents de sécurité, la coordination est complexe, entre pénurie d’essence et communication aléatoire.
Des déplacements à haut risque
Il faut donc traverser la ville et risquer de s’exposer aux tirs des belligérants. La situation est volatile, les agents de sécurité doivent s’adapter en permanence. Une fois le point de rendez-vous enfin atteint, départ en convoi vers un aérodrome militaire, à 20 km au nord de Khartoum. C’est là que les 150 militaires français mobilisés entrent en jeu. Choix de l’itinéraire, négociation avec les belligérants pour assurer un corridor sécuritaire aux véhicules. Les avions de l’armée française attendent les civils à évacuer, prêts à décoller au plus vite vers la base de Djibouti.
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