Tchad : les rebelles rejettent le Conseil militaire de transition, après la mort du président Idriss Déby
Ils ont par ailleurs promis de marcher sur la capitale N'Djamena. "Nous laissons 15 à 28 heures pour que les fils de Déby enterrent leur père comme le veut la tradition", a assuré le porte-parole du Front pour l'alternance et la concorde au Tchad.
Les rebelles, qui mènent depuis neuf jours une offensive contre le régime tchadien, ont rejeté "catégoriquement" le Conseil militaire de transition mené par le fils du défunt président Idriss Déby. "Le Tchad n'est pas une monarchie. Il ne doit pas y avoir une dévolution de père en fils", a affirmé mardi 20 avril le porte-parole du Front pour l'alternance et la concorde au Tchad (FACT), Kingabé Ogouzeimi de Tapol.
Les rebelles promettent par ailleurs de marcher sur la capitale N'Djamena : "Nous laissons 15 à 28 heures pour que les fils de Déby enterrent leur père comme le veut la tradition." "Nous comptons poursuivre l'offensive", a assuré Kingabé Ogouzeimi de Tapol, porte-parole du Front pour l'alternance et la concorde au Tchad (FACT).
Quinze généraux composent ce conseil militaire
Le général Mahamat Idriss Déby, l'un des fils du président tchadien, a quant à lui nommé par décret les 15 généraux composant le Conseil militaire de transition (CMT) qu'il dirige pour une période de 18 mois avant des élections qu'il a promises. "Le décret n°1 du président du Conseil Militaire de Transition, Mahamat Idriss Déby, porte désignation des 15 membres du CMT", peut-on lire. S'ensuivent, en plus du sien, les noms de 14 généraux connus pour être dans le cercle des plus fidèles du chef de l'Etat, dont la mort a été annoncée mardi.
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