Présidentielle en Tunisie : la participation s'élève seulement à 45%, le dépouillement est en cours

Article rédigé par Violaine Jaussent, Raphaël Godet
France Télévisions
Publié Mis à jour
Le dépouillement a commencé en Tunisie, le 15 septembre 2019, après le premier tour de l'élection présidentielle. (YASSINE GAIDI / ANADOLU AGENCY)

Les Tunisiens votaient dimanche pour élire leur futur président parmi 26 candidats.

Ce qu'il faut savoir

C'est la fin d'une journée d'élection présidentielle à l'issue bien incertaine. Les bureaux de vote ont fermé, dimanche 15 septembre au soir, en Tunisie. Les électeurs tunisiens votaient pour élire leur futur président parmi 26 candidats. Les bureaux de vote ont fermé comme prévu à 18 heures. La journée a surtout été marquée par une faible participation. La journée a surtout été marquée par une faible participation : un peu plus de 45%.

Un taux de participation décevant. Seulement 45,02% des électeurs se sont rendus aux urnes, selon les données de l’ISIE, l'instance en charge des élections. Un chiffre en baisse par rapport à 2014 où le taux de participation final s'élevait à près de 64,56%.

Les résultats définitifs attendus mardi. Des estimations et sondages sont attendus dans la nuit de dimanche à lundi, mais les résultats préliminaires ne seront annoncés que mardi par l'instance chargée des élections. A moins qu'un candidat n'obtienne la majorité absolue dès le premier tour, les partis seront ensuite face au défi de préparer simultanément les législatives du 6 octobre et le second tour de la présidentielle, qui devrait se tenir d'ici le 23 octobre.

La veuve du défunt président meurt. Le scrutin a été marqué par un évènement inattendu : Chadlia Caïd Essebsi, l'épouse du président Béji Caïd Essebsi, disparu le 25 juillet quelques semaines avant la fin de son mandat, est morte à son tour.

 Vingt-six candidatsParmi les 26 prétendants figurent un Premier ministre au bilan contesté (Youssef Chahed), un magnat des médias poursuivi pour blanchiment d'argent et incarcéré (Nabil Karoui), ou encore le premier candidat du parti d'inspiration islamiste Ennahdha, Abdelfattah Mourou.

Deux désistements. A quelques heures de la fin de la campagne, deux candidats de second plan ont annoncé leur désistement en faveur du ministre de la Défense, Abdelkarim Zbidi. Ce technocrate a été précipité sur le devant de la scène par le président Béji Caïd Essebsi, peu avant la mort de ce dernier en juillet, sans toutefois parvenir à rassembler.