Un attentat suicide fait 19 morts en Algérie
Le kamizake a pris place hier parmi les nombreux Algériens massés dans les rues de Batna pour acclamer le président Abdelaziz Bouteflika, qui achevait une visite de trois jours dans l'est de l'Algérie. L'homme, dont l'identité n'a pas été dévoilée, avait vraisemblablement le projet de faire exploser sa bombe au passage du cortège présidentiel.
Mais démasqué par la foule, il a dû faire exploser son engin plus tôt que prévu.
Le bilan est ce matin de 19 morts et de 107 blessés. Abdelaziz Bouteflika s'est rendu au chevet des victimes à l'hôpital de la ville, avant de s'exprimer à la télévision. Dans son discours, le président algérien a fustigé "les criminels" et a réaffirmé sa politique de réconciliation nationale. Cette politique, qui offre la grâce aux islamistes repentis, a déjà bénéficié à près de 2.000 personnes.
Ces derniers mois, plusieurs attentats ont été revendiqués par Al-Quaida au Maghreb, la branche du réseau terroriste dans les pays d'Afrique du Nord.
C'est la première fois qu'un président en exercice est visé par un attentat en Algérie. Nicolas Sarkozy a adressé un message de soutien à son homologue algérien, dans lequel il «condamne sans appel les violences barbares et aveugles dont le peuple algérien continue de souffrir».
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