"Air cocaïne" : procès le 20 avril en République dominicaine
C'est la troisième fois que le procès est reporté et tous ceux qui sont impliqués dans cette affaire surnommée "Air cocaïne" espèrent que celle-ci sera la bonne. Parmi les 14 accusés se trouvent quatre Français, mis en cause comme les autres pour un trafic de cocaïne entre la République dominicaine et la France. Elle a éclaté avec l'arrestation dans la nuit du 19 au 20 mars 2013 de ces quatre hommes, dont deux pilotes, sur le tarmac de la station balnéaire dominicaine de Punta Cana, au moment où ils s'apprêtaient à partir pour la France à bord d'un Falcon 50 transportant 680 kg de cocaïne répartis dans 26 valises, selon les autorités dominicaines.
Audience reportée en mars
Deux ans d'instruction et deux reportes plus tard, elle aurait dû être jugée du 9 au 13 mars dernier, mais le procureur Milciades Guzman avait demandé de récuser le tribunal, constitué de trois juges qui, affirmait-il, prenaient position en faveur des accusés. La cour d'appel a rejeté ce mardi cette requête.
"Nous pouvons avoir confiance dans ce tribunal "
"C'était prévisible que cette récusation soit sans fondement ", a réagi Andy de Leon, avocat d'un autre Français, Nicolas Pasapia, qui avait pris place en tant que passager dans l'avion. "Nous pouvons avoir confiance dans ce tribunal, car il a prouvé qu'il respecte les droits des accusés ", a-t-il ajouté. Un quatrième Français est poursuivi dans cette affaire : le "broker" Alain Castany, un apporteur d'affaires dans le jargon, qui se trouvait lui aussi à bord de l'appareil, affrété par une société de location, SN-THS, installée à Bron, près de Lyon (est de la France). Les quatre français risquent jusqu'à 25 de prison.
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