AirAsia : l'épave a été détectée par sonar au fond de la mer de Java
Des creux de deux à trois mètres, la pluie, le vent : les opérations de recherche sont à l'arrêt, en mer de Java. Pourtant, le sonar a réussi à accrocher ce qui semble bien être le fuselage de l'Airbus A320-200 d'AirAsia : un responsable des secours indonésiens parle d'une forme sombre de grande dimension, repérée par 30 à 50 mètres de fond. La confirmation ne pourra être officielle que lorsque les plongeurs seront descendus... En attendant une éclaircie, donc.
#Singapore Navy vessel RSS Persistence facing turbulence in sea as bad weather hampers #AirAsia #QZ8501 recovery Ops pic.twitter.com/RHImENDNCO
— Focus News (@FocusNewsIndia) December 31, 2014
D'ici là, des centaines de personnes, secouristes, militaires et policiers, rongent leur frein. Une trentaine de bateaux, et 21 avions, ont été mis à disposition par l'Indonésie, l'Australie, la Malaisie, Singapour, la Corée du Sud et les Etats-Unis.
L'enjeu, c'est maintenant de récupérer les boîtes noires de l'appareil, dont l'examen doit déterminer précisément les causes de l'accident.
Mercredi matin, trois nouveaux corps ont été repêchés - trois premiers corps avaient été récupérés mardi. "Dès que le ciel sera dégagé, les corps seront transportés à Pangkalan Bun" , explique le directeur des opérations de recherches et de secours, Bambang Soelistyo.
Plusieurs pièces de l'appareil ont également été retrouvées, dont une porte de l'Airbus. Si les débris sont groupés, cela signifie sans doute que l'avion s'est désintégré au contact avec la surface de l'eau.
A Paris, une enquête pour homicide involontaire a été ouvere. L'objectif c'est de faire la lumière sur les causes du crash.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.