Cet article date de plus de dix ans.

Vidéo Vol d'Air Algérie : un tir de missile venu du sol est "improbable et impossible", selon Cuvillier

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 7min
DLTFTV_MAM_4309500 (FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Le secrétaire d'Etat français aux Transports évoque une forte odeur de kérosène sur les lieux du crash, vendredi 25 juillet sur France 2.

Au lendemain du crash du vol AH 5017 d'Air Algérie, le secrétaire d'Etat aux Transports Frédéric Cuvillier estime qu'il "est fort improbable, voire impossible qu'il y ait des survivants", sur France 2, vendredi 25 juillet.

Les débris de l'appareil ont été localisés, à 50 km au nord de la frontière du Burkina Faso, dans la zone malienne de Gossi, lors d'une "mission de reconnaissance d'un drone militaire Reaper de l'armée de l'air, puis de compagnies héliportées déplacées sur site, précise Frédéric Cuvillier. Une colonne d'une centaine de soldats de la force Barkhane et une trentaine de véhicules [sont en route] pour sécuriser le site". Mais ils ne sont pas encore arrivés, car "la zone est difficile d'accès, marécageuse et des conditions météorologiques dégradées".

Un tir venu du sol est "improbable et impossible"

L'enquête devrait rapidement progresser, selon le secrétaire d'Etat. "Il semblerait que les débris soient concentrés, ce qui veut dire que les boîtes noires seront facilement retrouvées." Cela suggère aussi que l'hypothèse d'un tir de missile venu du sol est "improbable et impossible", et donc, que l'hypothèse terroriste n'est pas prioritaire.

En revanche, le secrétaire d'Etat a insisté sur les mauvaises conditions météorologiques dans la région, sans écarter non plus un problème technique. Selon les premières constations, une forte odeur de kérosène règne sur les lieux du crash. "Nous avons retrouvé cette épave moins de 24 heures après sa disparition, ce qui est décisif" pour l'enquête, a insisté Frédéric Cuvillier.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.