Argentine : un procureur qui accusait la présidente Kirchner retrouvé mort
Un magistrat qui accusait la présidente argentine d'entrave au profit de l'Iran dans une enquête sur un attentat a été retrouvé mort à son domicile, à Buenos Aires, quelques heures avant de s'exprimer au Congrès.
Le magistrat Alberto Nisman accusait la présidente argentine, Cristina Kirchner, d'entrave au profit de l'Iran dans une enquête sur un attentat à Buenos Aires en 1994. Il a été retrouvé mort, lundi 19 janvier, quelques heures avant qu'il ne s'exprime devant le Congrès sur cette affaire qui a fait 85 morts et 300 blessés.
L'opposition pense qu'il a été supprimé
Le secrétaire à la Sécurité, Sergio Berni, a avancé que le magistrat s'était probablement donné la mort. Un revolver de calibre 22 mm a été retrouvé près de son corps. Mais l'opposition pense qu'il a été supprimé. Une autopsie doit être réalisée.
La semaine précédente, Alberto Nisman, en charge depuis 2004 de l'enquête sur cet attentat qui a visé une mutuelle juive, avait demandé l'ouverture d'une enquête pour entrave contre Cristina Kirchner. Il la soupçonnait d'avoir freiné les investigations. Le gouvernement avait démenti catégoriquement et dénoncé une manœuvre de déstabilisation à neuf mois du premier tour de la présidentielle.
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