Etats-Unis. Sans surprise, les républicains investissent Mitt Romney
Il a remporté le vote d'une majorité de délégués pour pouvoir affronter Barack Obama.
PRESIDENTIELLE AMERICAINE - Sans surprise, Mitt Romney a été officiellement investi comme le candidat du camp républicain à la présidentielle américaine, lors de la convention du parti réunie mardi 28 août à Tampa (Floride). Il a remporté le vote d'une majorité de délégués du Grand Old Party et pourra donc affronter le candidat démocrate Barack Obama, le 6 novembre.
Dans le détail, Mitt Romney a obtenu le seuil nécessaire des 1 144 délégués (sur 2 286) lors d'un décompte réalisé Etat par Etat. C'est le New Jersey (nord-est des Etats-Unis) qui l'a fait basculer au-dessus de ce seuil. Couronné par acclamation, comme le veut la tradition, le champion républicain a désormais tout le parti derrière lui et va pouvoir commencer à piocher dans les fonds prévus pour l'élection générale.
Opération séduction de Mme Romney
Après son investiture, Romney a fait une apparition surprise sur la scène du Tampa Bay Foru, saluant la salle, les yeux rougis par l'émotion. C'est qu'il suivait la vibrante déclaration d'amour de son épouse Ann, qu'il a gratifiée d'un baiser après son intervention taillée pour séduire les femmes.
"Ce soir, je veux vous parler avec mon cœur. Ce soir, je veux vous parler d'amour", a-t-elle lancé dans un discours d'une vingtaine de minutes devant les 4 400 délégués réunis à Tampa. Ann Romney a évoqué ses quarante-trois ans de "vrai mariage" avec "l'homme dont l'Amérique a besoin". "Cet homme ne va pas échouer, cet homme ne nous laissera pas tomber, cet homme va tirer l'Amérique vers le haut", a-t-elle ajouté dans cet éloge destiné à humaniser Mitt Romney et charmer les Américains.
Un programme très conservateur adopté
Soigneusement chorégraphiée, la convention a pour objectif numéro un, à dix semaines de l'élection, d'améliorer l'image de Mitt Romney, encore élitiste et distante. Même si les Américains pensent que l'ex-gouverneur du Massachusetts serait plus à même de redresser l'économie, ils ont encore du mal à aimer cet ex-homme d'affaires mormon de 65 ans multimillionnaire.
Dans la foulée de l'investiture de Romney, la convention a par ailleurs entériné la candidature à la vice-présidence du parlementaire Paul Ryan et adopté un programme de gouvernement aux accents résolument conservateurs. On y trouve notamment l'interdiction de l'avortement et du mariage gay, une tolérance zéro pour l'immigration illégale et l'abandon de la réforme de santé du président Barack Obama.
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