Ingénieur français abattu à Bogota : la mort de ce père de famille "a jeté la consternation" à Lapeyrouse-Fossat, où il vivait
L'ingénieur était "très impliqué dans la vie associative" de Lapeyrouse-Fossat au nord-est de Toulouse, assure le maire de la commune, surpris qu'il ait été abattu par un "tueur à gages".
La mort de l’ingénieur français abattu lundi 2 décembre soir en pleine rue dans un quartier huppé de Bogota, en Colombie "a jeté la consternation sur la commune" de Lapeyrouse-Fossat au nord-est de Toulouse, alors qu’il était "très impliqué dans la vie associative", révèle à France Bleu Occitanie le maire Alain Guilleminot. Philippe Cavaillès habitait dans cette commune, "depuis plusieurs années". "Il participait activement aux activités du club de hockey en salle, et il était impliqué auprès de l’association des parents d’élèves", poursuit le maire.
Âgé de 45 ans, ce père de trois filles scolarisées à l’université, au lycée et au collège, a été abattu par un "tueur à gages", ce qui surprend "nous qui le connaissons bien". "
Une sorte de contrat sur lui, ça nous paraît complètement aberrant.
Alain Guilleminot, maire de Lapeyrouse-Fossatà France Bleu
Alain Guilleminot assure que l’ingénieur de Thales "ne devait pas partir en Colombie, vu le climat de violence dans le pays, mais finalement, on lui a dit qu’il fallait partir". "Il y est allé malheureusement".
"La famille est complètement dans l’expectative, en plein désarroi et dévastée", indique le maire qui assure que la commune la "soutiendra au mieux dans cette épreuve dramatique".
Philippe Cavaillès était sorti avec un autre Français d’une pizzeria dans le nord de la capitale, avant d’être abattu, par derrière. Déjà venu en Colombie en 2017, la victime était "en mission" à Bogota pour le groupe de technologie et de défense français, selon l'ambassade de France.
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