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La "girlfriend" de Hollande intrigue les Américains

Valérie Trierweiler a fait ses premiers pas internationaux aux Etats-Unis qui attendent avec impatience, quitte à un peu oublier le nouveau président français, une femme "chic, futée, indépendante... et pas mariée".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Valérie Trierweiler, le 15 mai 2012, à l'Elysée, à Paris. (ERIC FEFERBERG / AFP)

Valérie Trierweiler faisait vendredi 18 mai ses premiers pas internationaux de "First Lady" aux Etats-Unis qui attendent avec impatience une femme "chic, futée, indépendante... et pas mariée". La journaliste et compagne du président François Hollande devait au cours de son séjour américain participer à toutes les manifestations officielles des épouses. La Maison Blanche l'a fait savoir : pas de problème de protocole pour accueillir la compagne de François Hollande.

Arrivée à Washington vêtue d'un sobre pantalon noir et d'un manteau blanc, elle n'a pas participé au déjeuner aux côtés de François Hollande avec la secrétaire d'Etat Hillary Clinton mais devait l'accompagner à l'ambassade de France. Samedi, elle sera réellement pour la première fois face aux caméras en participant à un déjeuner à la Maison Blanche à l'invitation de Michelle Obama, l'épouse du président américain Barack Obama.

Pour les médias américains, la journaliste de 47 ans "futée et talentueuse", deux fois divorcée et mère de trois enfants, est chic, élégante, ressemble à Lauren Bacall ou Katharine Hepburn. Elle est aussi indépendante, femme de tête, experte en politique et conseil de son compagnon, disent-ils sans omettre le sobriquet de "Rottweiler". C'est ainsi que l'avait appelée le député UMP Lionnel Luca, déclenchant une avalanche de critiques.

Premier couple "non marié" à l'Elysée

Mais surtout, le couple est le premier "non marié" à occuper l'Elysée. La presse américaine s'est jetée sur son dictionnaire de synonymes. Valérie Trierweiler est devenue au choix "girlfriend" pour CNN, "spouse", "partner", "companion" (conjointe, compagne) pour les autres.

"A mon avis, la plupart des Américains acceptent cette relation parce qu'elle fait partie de la façon particulière de vivre des Français", a déclaré à l'AFP William Galston, expert en politique et philosophie sociale à l'Institut de recherches Brookings. "Nous sommes nombreux à ne pas avoir oublié le remarquable tableau de famille des obsèques du président Mitterrand", dit-il, en rappelant l'image des familles légitime et illégitime de l'ancien président socialiste, souvent évoqué par la presse américaine, tout comme les divorces de Nicolas Sarkozy.

Les "Américains acceptent des présidents divorcés (Ronald Reagan), je ne pense pas qu'ils éliraient un président qui ne soit pas marié à son ami(e), mais cela peut changer, bien sûr", dit-il. La "France est un pays très différent du nôtre quand il s'agit d'amour, de mariage et de politique", affirmait récemment le présentateur vedette de NBC Brian Williams.

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