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Mexique : l'ouragan Otis faiblit après avoir touché terre près d'Acapulco au Mexique

Il a été rétrogradé au niveau 4, contre 5 auparavant, par le Centre national des ouragans américain.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des habitants sur une plage d'Acapulco (Mexique), le 24 octobre 2023, avant le passage de l'ouragan Otis. (FRANCISCO ROBLES / AFP)

L'ouragan Otis a été rétrogradé au niveau 4, contre 5 auparavant, par le Centre national des ouragans américain, après avoir touché terre près d'Acapulco (Mexique), mercredi 25 octobre. Ce dernier a averti que le phénomène pourrait causer des "dégâts catastrophiques" et évoque des vents pouvant souffler jusqu'à 270 km/heure. 

Des soldats s'étaient déjà déployés en prévision et les écoles ont été fermées sur ordre du gouvernement local de l'Etat de Guerrero. A Acapulco, les hôtels sont remplis à 50% et le gouvernement a préparé des places d'accueil dans les auberges. La gouverneure Evelyn Salgado a insisté sur l'importance de la coordination entre les autorités et les forces armées pour "le bien-être des habitants et éviter les risques". "Mettez-vous à l'abri, restez dans des endroits sûrs : loin des rivières, des ruisseaux, des ravins et soyez vigilants", avait également averti le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador, dans un message posté sur le réseau social X.

Une douzaine de dépressions par an

Acapulco avait été frappé le 9 octobre 1997 par l'ouragan Paulina, qui avait touché terre en catégorie 4. Paulina avait tué plus de 200 personnes, l'une des catastrophes naturelles les plus graves pour le Mexique hors tremblement de terre. Le 19 octobre, l'ouragan Norma a fait trois morts un peu plus au nord dans l'Etat du Sinaloa. Norma a touché deux fois terre, une première fois dans la péninsule de Basse-Californie, puis dans l'Etat du Sinaloa.

Pris entre le Pacifique et le golfe du Mexique, le Mexique est exposé aux ouragans pendant la saison qui va de mai à octobre-novembre. Une douzaine de dépressions par an sont susceptibles de se transformer en ouragans plus ou moins dévastateurs selon leur point d'entrée. Le plus puissant jamais enregistré, Patricia, en octobre 2015, avec des vents de 325 km/h, n'avait cependant fait que des dégâts matériels car il était entré sur le territoire par une zone montagneuse inhabitée.

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