Un chauffeur de taxi new yorkais réclame le droit de porter un brassard nazi au travail
Gabriel Diaz, qui vit dans le Bronx, a Ă©tĂ© suspendu par son employeur aprĂšs avoir Ă©tĂ© aperçu, dans son vĂ©hicule, avec un brassard dĂ©corĂ© d'un swastika.Â
S'il rĂ©cupĂšre son travail, il l'a promis, il laissera son brassard nazi Ă la maison. Mais a contrecĆur. Pour Gabriel Diaz, chauffeur de taxi de 26 ans, originaire du Bronx (New York), il a, en tant que "national-socialiste", le droit de porter un swastika sur le biceps, quoi qu'en dise la compagnie de taxi TLC, qui l'a suspendu pendant 30 jours, a rapportĂ© samedi 17 mai le site Slate.com (en anglais). "Je suis un national-socialiste, ce que vous appelez un nazi. C'est ma conviction", a-t-il martelĂ© devant la camĂ©ra de la chaĂźne CBS New York (en anglais). La sociĂ©tĂ© de taxi avait Ă©tĂ© alertĂ©e par l'Anti-Defamation League, qui lutte contre les attaques antisĂ©mites.Â
"Qui a dit qu'il fallait ĂȘtre blanc pour ĂȘtre un national-socialiste ?" a demandĂ© Gabriel Diaz, interrogĂ© par un journaliste surpris de voir un homme noir Ă©pouser les thĂ©ories des dĂ©fenseurs de la race aryenne. "Je ne dĂ©teste pas les juifs. Je suis critique vis-Ă -vis d'eux, mais je ne les dĂ©teste pas", a-t-il expliquĂ©, refusant systĂ©matiquement de rĂ©pondre aux questions sur l'Holocauste. "Je n'ai pas de commentaires" sur "ce qui s'est supposĂ©ment passĂ©", a-t-il cependant rĂ©agi mettant aussi en avant le premier amendement de la Constitution amĂ©ricaine. Ce dernier traite de la libertĂ© d'expression, de religion, ainsi que de la libertĂ© de la presse.Â
Certain de son bon droit, le jeune homme compare le port du brassard nazi au port du voile ou au fait d'afficher un "rainbow flag", symbole de la lutte pour les droits des homosexuels. CBS rappelle, par ailleurs, qu'il n'est pas illĂ©gal de porter un brassard nazi Ă New York, bien que le symbole soit interdit par la compagnie de taxi et jugĂ© offensant par de nombreux clients.Â
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