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Une lettre empoisonnée adressée à Obama

Mardi, les autorités ont révélé qu'une première lettre contenant le même poison, la ricine, avait été envoyée à un sénateur républicain.

Article rédigé par franceinfo
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Le président américain, Barack Obama, s'interrompt un instant au début de son allocution, prononcée depuis la Maison Blanche trois heures après les explosions survenues à Boston, lundi 15 avril 2013. (CHARLES DHARAPAK / SIPA)

Il n'y a aucun lien avec les attentats de Boston, selon le FBI. Une lettre empoisonnée a été interceptée par le service de tri postal de la Maison Blanche, mardi 16 avril. Le courrier, contenant une "substance suspecte" identifiée comme de la ricine par le FBI, était adressée au président Barack Obama. Mais le centre de tri de la Maison Blanche, qui se situe en dehors du complexe présidentiel, l'a intercepté, a annoncé mercredi le Secret Service. Ce n'est pas la première lettre de ce type reçue par un homme politique depuis les attentats de Boston.

Qu'est-ce que la ricine ?

C'est une substance 6 000 fois plus toxique que le cyanure et 12 000 plus que le venin du crotale, indique Direct Matin. "Une dose totale de 30 mg chez l'adulte serait potentiellement mortelle", précise le guide d'investigation épidémiologique. Produite à partir d'un arbrisseau, le ricin, c'est le "poison le plus toxique du règne végétal", ajoute le site Lapresse.ca. Et il n'existe pas d'antidote.

Ingérée, la ricine "provoque des symptômes intestinaux sévères (coliques, diarrhées, vomissements), avec une déshydratation puis un état de choc et la mort", poursuit le site. Et de conclure : "Par voie respiratoire, elle développe une toxicité encore plus grande en provoquant des oedèmes pulmonaires hémorragiques".

Une autre lettre empoisonnée envoyée au sénateur du Mississippi

Mercredi, les autorités ont déjà révélé qu'une lettre contenant de la ricine avait été envoyée à Washington au sénateur républicain du Mississippi Roger Wicker. Si le FBI considère qu'il n'y a pas de lien entre les lettres empoisonnées, les deux courriers ont un lien entre eux. Les deux lettres suspectes portent la même signature, selon la correspondante d'Europe 1 à Washington, qui cite Fox News :

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