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Venezuela. L'investiture d'Hugo Chavez reportée pour raison de santé

Le président vénézuelien, hospitalisé à Cuba pour un cancer, prêtera serment "à une date ultérieure" non précisée.

Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
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Dans le cœur, le président vénézuélien Hugo Chavez étreint une femme. "L'amour est récompensé par l'amour", dit cette image photographiée sur un mur de Caracas (Venezuela), le 4 janvier 2013. (ARIANA CUBILLOS / AP / SIPA)

Le président vénézuelien s'est rangé derrière l'avis de ses médecins. Hugo Chavez ne prêtera pas serment pour son nouveau mandat jeudi, comme prévu par la Constitution. Il le fera plus tard devant le Tribunal suprême de justice, a annoncé mardi 8 janvier le président de l'Assemblée nationale, Diosdado Cabello. Une procédure nécessitée par l'état de santé du chef d'Etat récemment réélu.

Hospitalisé depuis le 10 décembre pour un cancer à Cuba, Hugo Chavez "a demandé d'annoncer que, sur recommandation de son équipe médicale (…), le processus de récupération post-opératoire devra se prolonger au-delà du 10 janvier de l'année en cours, motif pour lequel il ne pourra se présenter à cette date devant l'Assemblée nationale" pour son investiture, a déclaré Diosdado Cabello devant les députés. Ce dernier a indiqué que par conséquent, et en vertu de l'article 231 de la Constitution, "la prestation de serment aura lieu à une date ultérieure devant le Tribunal de justice".

Aucune date annoncée 

La Constitution prévoit en effet que le chef de l'Etat élu doit prêter serment le 10 janvier devant l'Assemblée nationale au cours d'une cérémonie qui doit se dérouler au Venezuela et ne peut être reportée. Mais le gouvernement met en avant le fait que la loi fondamentale dispose aussi que s'il ne peut le faire devant l'Assemblée, il peut aussi prêter serment devant le Tribunal suprême de justice. Et dans ce cas, aucun délai n'est mentionné, précise l'AFP.

Vendredi, le numéro deux du régime, Nicolas Maduro, avait affirmé que le président resterait au pouvoir même s'il n'était pas en mesure de prêter serment le 10 janvier. Pour lui, il ne s'agit que d'une "formalité" pouvant être accomplie ultérieurement tandis que l'opposition réclame un intérim du président de l'Assemblée nationale. 

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