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Après des mois d'agonie, la mort de Nelson Mandela

Nelson Mandela "s'est éteint". C'est en quelques mots que le président sud-africain Jacob Zuma a annoncé à la télévision jeudi soir le décès de l'icône du pays. L'ancien président du pays, Nelson Mandela, était âgé de 95 ans. 
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Reuters)

C'est en milieu de soirée, peu avant 23 heures ce jeudi, que le président sud-africain Jacob Zuma a annoncé le décès de Nelson Mandela, héros de la lutte anti-apartheid et ancien président du pays. Il avait fêté ses 95 ans le 18 juillet dernier.

"Nelson Mandela s'est éteint en paix, notre peuple perd un père" , a déclaré Jacob Zuma, avant de rendre un long hommage à l'ancien président sud-africain. "Notre cher Madiba
aura des funérailles d'Etat"
, a-t-il ajouté, annonçant que les drapeaux
seraient en berne à partir de vendredi et jusqu'aux obsèques.

Quelques minutes après l'annonce de ce décès, un message en plusieurs langues – dont en français – a été posté sur le compte twitter officiel du leader sud-africain :

Stigmates des geôles de l'apartheid

Depuis le mois de décembre dernier, Nelson Mandela avait été hospitalisé à de multiples reprises. La dernières fois, cétait au mois de juin. Après un long séjour il avait été autorisé à regagner son domicile.

Ces multiples hospitalisations étaient liées à des complications dues à une tuberculose
contractée dans les geôles du régime de l'apartheid. Après chacun de ses passages à l'hôpital, Nelson Mandela
sortait affaibli. La dernière image  de
"Madiba" remonte à avril dernier. On y voit un vieil homme pâle et comme
absent.

Une lente agonie qui aura permis aux Sud-africains de se
préparer à la disparition de Mandela. Au mois de juin dernier, alors que son état physique laissait présager du pire, de nombreuses manifestations de soutiens et d'amour à l'ancien président avaient eu lieu.

La dernière apparition publique de Nelson Mandela remonte à
2010 lors de la finale de la Coupe du monde de football. Il s'était retiré
totalement de la vie politique sud-africaine peu après la fin de son mandat de
président en 1999. Mais il est resté et restera comme le symbole de la
réconciliation du pays après l'apartheid. 

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