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Haut-Karabakh : le président azerbaïdjanais réclame le retrait des troupes arméniennes et des excuses

Ilham Aliev a exigé que le Premier ministre arménien Nikol Pachinian "s'excuse devant le peuple azerbaïdjanais".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président azerbaïdjanais, Ilhan Aliev, lors d'une allocation à la nation enregistrée à Bakou, le 27 septembre 2020. (AZERBAIJANI PRESIDENCY / ANADOLU AGENCY / AFP)

Le président azerbaïdjanais a réclamé, dimanche 4 octobre, le retrait des forces arméniennes du Haut-Karabakh, au huitième jour des combats opposant dans cette enclave montagneuse séparatistes arméniens et armée azerbaïdjanaise. "Je n'ai qu'une seule condition [pour un cessez-le-feu], a déclaré Ilham Aliev dans une adresse télévisée à la nation. Les forces armées [arméniennes] doivent quitter nos territoires."

Il a également exigé que le Premier ministre arménien Nikol Pachinian "s'excuse devant le peuple azerbaïdjanais". "Qu'il dise 'Je vais retirer mes troupes des territoires occupés'. (...) Qu'il dise que le Karabakh, ce n'est pas l'Arménie", a poursuivi le président azerbaïdjanais. Ilham Aliev a "finalement" réclamé que Nikol Pachinian définisse un "plan précis" de retrait arménien du Haut-Karabakh. "Dans ce cas, nous allons restaurer le régime du cessez-le-feu", a promis le chef d'Etat, affirmant que l'Azerbaïdjan était en train de rétablir "la justice historique".

Le Haut-Karabakh, majoritairement peuplé d'Arméniens, a fait sécession de l'Azerbaïdjan à la chute de l'URSS, entraînant une guerre au début des années 1990 qui a fait 30 000 morts. Le front y est quasiment gelé depuis malgré des heurts réguliers. Les deux camps s'accusent d'être responsables de la reprise des hostilités le 27 septembre, une crise parmi les plus graves depuis le cessez-le-feu de 1994, faisant craindre une guerre ouverte entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan.

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