Haut-Karabakh : les combats se poursuivent, 58 séparatistes arméniens tués
La région séparatiste du Haut-Karabakh, principalement peuplée d'Arméniens chrétiens, a fait sécession de l'Azerbaïdjan musulman en 1991, avec le soutien de l'Arménie.
Pas de trève en vue. Les combats se poursuivent, lundi 28 septembre, entre les forces arméniennes et azerbaïdjanaises dans la région séparatiste du Haut-Karabakh.
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Vingt-sept militaires sont morts au combat lundi, a indiqué le ministère de la Défense du Haut-Karabakh, après un premier bilan annoncé de 28 morts. Les nouveaux affrontements de lundi portent donc le bilan dans ce camp à 58 morts. L'Azerbaïdjan n'a pas annoncé ses pertes militaires. Bakou a en revanche fait état de sept civils tués, dont six membres d'une même famille, et le Karabakh a annoncé que de deux civils avaient péri. Depuis dimanche, ce sont au moins 67 personnes qui ont perdu la vie.
L'Arménie a saisi d'urgence, lundi, la Cour européenne des droits de l'homme pour demander des mesures provisoires à l'encontre de l'Azerbaïdjan.
Un conflit vieux de presque 30 ans
Des affrontements ont éclaté dimanche entre les deux anciennes républiques soviétiques qui s'opposent depuis des décennies au sujet du Haut-Karabakh, territoire enclavé d'Azerbaïdjan peuplé majoritairement d'Arméniens et ayant proclamé son indépendance avec l'effondrement de l'URSS en 1991.
Ces affrontements sont les plus violents depuis 2016 et ravivent l'inquiétude quant à la stabilité dans cette région traversée par des oléoducs transportant du pétrole et du gaz vers les marchés mondiaux.
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