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Au Bangladesh, les travailleurs du textile ne veulent plus mourir

Les travailleurs de l'habillement exigent une augmentation de leurs salaires et une amélioration de leurs conditions de travail. Chaque année, des dizaines d’ouvriers périssent suite aux incendies qui se déclarent dans les usines de vêtements.
Article rédigé par Laurent Filippi
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des militants bangladais habillés de linceuls, lors d'une manifestation devant les bureaux de l’Association des fabricants et exportateurs de textile du Bangladesh à Dhaka, le 28 janvier 2013.  (AFP PHOTO \/ Munir uz ZAMAN)

Le 27 janvier 2013, un nouvel atelier textile, qui travaillait pour plusieurs marques européennes, a été ravagé par un feu qui a tué sept ouvrières.
 
Selon le directeur des services d'incendie du Bangladesh, Mahbubur Rahman, le bâtiment n'avait pas reçu de permis d'exploitation, «il n'avait d'usine que le nom».
 
En décembre, 110 personnes avaient trouvé la mort dans l’incendie d’une autre usine textile du pays.
 
La Clean Clothes Campaign, une association de défense des travailleurs du secteur, affirme que plus de 700 employés de la confection sont morts dans des feux au Bangladesh depuis 2006.
 
Le Bangladesh est devenu le deuxième exportateur au monde de vêtements, marché qui a représenté 19 milliards de dollars en 2011, en raison de la modicité des salaires et d'une main d'œuvre abondante.

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