Indonésie : condamné dans une procédure de divorce, il apporte 890 kg de petite monnaie au tribunal pour payer son dû
Les faits se sont déroulés à Karanganyar, sur l'île de Java. L'homme a apporté la somme dans une camionnette, puis l'a transféré dans la salle avec 13 sacs en toile.
Un versement encombrant. Condamné dans une procédure de divorce à payer à son ex-épouse l'équivalent d'environ 10 000 euros, un Indonésien a payé la somme en petite monnaie. L'argent a été remis dans treize sacs en toile d'un poids total de 890 kilos, comme le montre ce reportage d'une chaîne de télévision indonésienne.
Dwi Susilarto est arrivé au tribunal de la ville de Karanganyar, dans le centre de l'île de Java avec une petite camionnette contenant la cargaison de monnaie. Equipé d'une brouette et aidé de deux amis, il a fait plusieurs voyages entre le parking et la salle d'audience, a raconté vendredi 24 août son avocat.
1 530 pièces de 1 000 roupies
Le litige portait sur le montant du dédommagement incluant la pension alimentaire à verser au bout de neuf ans de séparation du couple, qui a deux enfants. Le mari avait été condamné en première instance à verser 43 millions de roupies (2 590 euros), mais son ex-femme a fait appel et obtenu finalement de 178 millions de roupies (10 730 euros).
Mécontent de la décision, l'ex-mari a décidé de lui verser 153 millions de roupies (9 220 euros) en pièces de 1 000 roupies (0,06 centime d'euro), soit 1 530 pièces. Le reste de la somme a été donnée en billets – toutes les coupures existantes en roupies. Au tribunal, l'homme a failli en venir aux mains avec l'avocat de son ex-épouse qui a refusé de compter la monnaie, accusant Susilarto d'avoir ainsi délibérément humilié son ex-femme.
L'ex-mari, qui perçoit un petit salaire en tant que fonctionnaire, a affirmé qu'il avait dû faire appel à des amis pour l'aider à régler son dû. Le président du tribunal a finalement demandé à des employés du palais de justice de compter les pièces, ce qui devrait prendre, selon lui, une semaine.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.