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LA PHOTO. La surpopulation carcérale explose aux Philippines

La politique controversée du président philippin Duterte contre le trafic de drogue a fait exploser la surpopulation carcérale, notamment celle de Quezon City. Plusieurs milliers de personnes ont été arrêtées depuis sa prise de fonction le 30 juin 2016.
Article rédigé par Mohamed Berkani
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1min
Les méthodes du président Rodrigo Duterte sont expéditives. «Vous, les dealers, les braqueurs et les vauriens, vous feriez mieux de partir. Parce que je vais vous tuer», tranche le président philippin. Depuis sa prise de ses fonctions, Rodrigo Duterte s’est lancé dans une guerre sanglante contre les trafiquants de drogue. Avec tous les dérapages imaginables. Les corps sans vie de présumés dealers jonchent les rues de Manille. Les auteurs d’assassinats ne sont jamais arrêtés et encore moins jugés. Les prisons croulent sous le nombre de détenus, en attente de jugement ou purgeant leur peine. Certains dealers, effarés par la recrudescence des assassinats, se dénoncent eux-mêmes pour échapper à une justice expéditive. Le président philippin entend, malgré les condamnations des organisations humanitaires, continuer sa «guerre implacable jusqu’au bout». Quel qu’en soit le prix.  (Damir Sagolj/ REUTERS - Novembre 2016)

A la prison Quezon City... Les méthodes du président Rodrigo Duterte sont expéditives. «Vous, les dealers, les braqueurs et les vauriens, vous feriez mieux de partir. Parce que je vais vous tuer», tranche le président philippin. Depuis sa prise de ses fonctions, Rodrigo Duterte s’est lancé dans une guerre sanglante contre les trafiquants de drogue. Avec tous les dérapages imaginables. Les corps sans vie de présumés dealers jonchent les rues de Manille. Les auteurs d’assassinats ne sont jamais arrêtés et encore moins jugés. Les prisons croulent sous le nombre de détenus, en attente de jugement ou purgeant leur peine. Certains dealers, effarés par la recrudescence des assassinats, se dénoncent eux-mêmes pour échapper à une justice expéditive. Le président philippin entend, malgré les condamnations des organisations humanitaires, continuer sa «guerre implacable jusqu’au bout». Quel qu’en soit le prix. 

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