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Sarkozy en Chine, pour parler de "ce qui fâche"

Le président de la République est arrivé ce matin en Chine où il effectue une visite d’Etat de trois jours. Au menu des discussions : l’environnement, les échanges commerciaux, le rôle de la Chine dans le monde et le développement de l'Afrique.
Article rédigé par franceinfo
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Nicolas Sarkozy a d'abord mis ses pas dans ceux de son prédécesseur, en allant dans l'ancienne capitale impériale de Xian, célèbre par son armée de terre cuite et berceau d'une civilisation chinoise dont Jacques Chirac était un fin connaisseur.

Le président de la République veut donc maintenant aller plus loin. Il souhaite rompre avec "l'attitude française qui consistait à ne pas parler des choses qui fâchent", explique son entourage.

Le chef de l'Etat est parti en Chine avec en tête cinq thèmes prioritaires, précise l'Elysée : l'environnement, l'établissement de relations économiques "harmonieuses", les échanges commerciaux, le rôle de la Chine dans le monde et le développement de l'Afrique. Le succès de sa visite sera sans doute en partie mesuré à l'aune de la signature d'importants contrats, notamment dans l'électronucléaire (Areva) et le transport aérien (Airbus).

Les autres volet s'annoncent plus délicats. "L'environnement est un sujet qui divise", admet l'Elysée. Avec ses 1,3 milliard d'habitants et une croissance pour le moins gourmande en matière première et en énergie, la Chine est aujourd'hui le premier pays pollueur de la planète. Nicolas Sarkozy, qui prononcera mardi à l'université Qinghua de Pékin un discours sur l'environnement, et devrait proposer à la Chine la coopération de la France en matière de technologies propres.

Enfin, au chapitre des "relations économiques harmonieuses", Nicolas Sarkozy veut aborder la question des monnaies et du cours du yuan, la propriété intellectuelle et la lutte contre les contrefaçons, les fonds souverains, la sûreté des produits exportés, la protection des investissements étrangers et le rééquilibrage des échanges.

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