L'Everest rouvre aux alpinistes quatre mois après le séisme au Népal
Les circuits d'ascension n'étaient pas accessibles depuis le tremblement de terre du 25 avril. Le séisme a fait plus de 8 700 morts, dont de nombreux alpinistes.
La route vers le plus haut sommet du monde est de nouveau accessible. Le Népal a rouvert, dimanche 23 août, les sentiers de l'Everest aux alpinistes pour la saison d'automne. Les autorités ont ainsi accordé les premiers permis d'ascension depuis le séisme meurtrier d'avril, qui a fait 8 700 morts. Une avalanche avait alors notamment ravagé le camp de base.
Après l'avalanche, des centaines d'alpinistes avaient dû abandonner leur ascension, marquant une deuxième saison estivale sans visiteurs pour le plus haut sommet du monde. En 2014, la mort de 16 guides népalais dans une avalanche avait en effet décidé les autorités à fermer les chemins d'accès au sommet.
Cinq zones à risque sur le parcours principal
Le Népal, très dépendant du tourisme avec ses huit sommets supérieurs à 8 000 mètres, a demandé à des experts internationaux d'évaluer la sécurité des chemins les plus prisés par les randonneurs et les alpinistes dans l'Everest et la région de l'Annapurna. La plus grande partie des gîtes d'accueil et des chemins de trekking sur l'Everest n'ont pas été endommagés par le séisme, indique leur rapport.
Cinq zones à risque ont été identifiées le long du parcours principal et une évaluation complète devra être menée après la mousson. Le célèbre chemin de trekking du Langtang, détruit, demeure fermé aux randonneurs.
Cette année, l'alpiniste japonais Nobokazu Kuriki tentera pour la cinquième fois d'atteindre le sommet. Nobokazu Kuriki, qui a perdu neuf orteils dans une précédente tentative de gravir l'Everest, sera épaulé par une équipe de cinq personnes, mais montera du dernier camp au sommet en solo. "L'Everest a connu des tragédies ces deux dernières années, je veux aider le Népal à redonner vie à son tourisme", a lancé l'alpiniste âgé de 33 ans, qui compte atteindre le sommet à la mi-septembre.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.