Séisme au Népal : plus aucune chance de retrouver des survivants, selon le gouvernement
Le dernier bilan de la catastrophe est de 6 621 morts dans le pays.
Une semaine après le séisme, il n'y a plus d'espoir de retrouver d'autres survivants dans les décombres du Népal. "Nous avons fait de notre mieux en matière de secours et d'aide mais maintenant je ne crois pas qu'il y ait encore une possibilité de retrouver des survivants sous les décombres", a déclaré samedi 2 mai le porte-parole du ministère de l'Intérieur Laxmi Prasad Dhakal. Le dernier bilan officiel fait état de 6 621 morts et 14 023 blessés. Plus de cent personnes ont par ailleurs été tuées en Inde et en Chine.
Les recherches se sont poursuivies vendredi pour notamment localiser un millier d'Européens, pour la plupart des amateurs de trekking qui se trouvaient dans la région de l'Everest et dans celle de Langtang, zone d'accès compliquée près de l'épicentre du tremblement de terre qui a détruit les infrastructures. "Ils sont portés disparus, mais on ne sait pas quel est exactement leur statut", a précisé Rensje Teerink, ambassadrice de l'UE au Népal à des journalistes à Katmandou. Elle a précisé que le nombre de ressortissants de l'UE dont la mort a été confirmée s'élevait à douze.
135 Français manquent toujours à l'appel
Selon un autre responsable de l'UE, qui a requis l'anonymat, la majorité d'entre eux seront probablement retrouvés sains et saufs mais le manque d'accès à ces zones accidentées complique le recueil d'informations. Dans le détail, 135 Français manquent ainsi à l'appel, essentiellement partis en montagne, a annoncé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Il évoque un possible quatrième mort.
#Népal: nous sommes toujours sans nouvelle de 135 de nos compatriotes. 3 ressortissants français sont décédés un 4 ème présumé disparu
— Romain Nadal (@NadalDiplo) 2 Mai 2015
Si le sauvetage de deux survivants jeudi avait redonné un peu de baume au coeur aux équipes d'aide à Katmandou, la Croix-Rouge a prévenu que les districts les plus touchés près de l'épicentre avaient connu "une dévastation presque totale". Les sauveteurs peinent à atteindre les zones montagneuses les plus touchées, certaines se trouvant à cinq jours de marche.
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