Au moins 17 personnes ont été tuées samedi à Kaboul, dans un attentat à la voiture piégée.
17 personnes, dont 13 militaires ont péri. Les militaires sont tous des américains, selon un responsable américain de la défense. Le bilan peut encore évoluer.
Cette attaque est la plus meurtrière pour la coalition depuis la mort de 30 militaires américains, dont 25 membres des forces spéciales, dont l'hélicoptère a été abattu mi-août dans la province du Wardak, au sud de Kaboul.
"L'attentat visait un car américain de l'Isaf", la force de l'Otan en Afghanistan, a confié une source militaire occidentale sous le couvert de l'anonymat, "il y a dix ou onze morts, principalement américains". Selon cette source, des soldats canadiens pourraient avoir également pris place dans le car, sans que cela puisse être confirmé dans l'immédiat.
Deux soldats de l'Otan ont par ailleurs été abattus dans le sud de l'Afghanistan, par un homme vêtu d'un uniforme de l'armée afghane qui a également été tué, selon l'Isaf, qui n'a précisé ni s'il s'agissait d'un authentique militaire ni les circonstances exactes de la fusillade.
Le porte-parole du ministère afghan de l'Intérieur, Siddiq Siddiqi, a de son côté indiqué que trois civils et un policier afghans avaient été tués dans l'attentat, précisant ne pas disposer de bilan concernant les victimes étrangères.
Une énorme explosion
Un des témoins de l'attaque à décrit une "énorme explosion". Celle-ci a projeté le car, apparemment blindé, dans une contre-allée, parallèle à l'artère principale (sur laquelle un cratère était visible) et séparée par un terre-plein, a constaté un journaliste de l'AFP. Le car, renversé sur son côté droit au milieu de nombreux débris, était très fortement endommagé et largement calciné. "J'ai vu au moins dix corps de soldats étrangers être sortis du bus renversé et évacués par deux hélicoptères", a ajouté le témoin.
Une dizaine de blindés de l'Isaf et deux camions de pompiers étaient déployés sur les lieux, bouclés par la police afghane et par des militaires de la coalition.
Les insurgés talibans, qui combattent le gouvernement de Kaboul et ses alliés de l'Otan depuis qu'ils ont été chassés du pouvoir fin 2001, ont revendiqué l'attentat par SMS.
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