Au moins neuf morts après des séismes en série dans le sud du Japon
L'épicentre du plus puissant séisme se situe dans le secteur de Kumamoto où sont implantés deux sites nucléaires. Le bilan provisoire fait état de neuf morts et d'un millier de blessés dont une quarantaine grièvement atteints.
Des répliques inquiétantes
La terre tremble toujours sur l'île de Kyushu et des centaines de répliques sont enregistrées. A plusieurs reprises, les habitants ont été avertis via leur smartphone de l’arrivée de l’onde de choc, deux à trois secondes avant de la ressentir. La plus forte secousse a détruit des dizaines de maisons, plusieurs incendies se sont déclarés, une partie du toit et des murs du château de la ville de Kumamoto se sont écroulés, des routes se sont fissurées et un train à grande vitesse, sans passagers, a déraillé. Plusieurs dizaines de milliers de foyers sont privés d’électricité alors que les secours continuaient leurs interventions vendredi matin, heure de Paris, à la recherche d'éventuelles victimes.
Deux centrales nucléaires sont implantées dans cette région. L’une est à l’arrêt. Les deux réacteurs de la seconde, celle de Sendai, viennent d’être réactivés. Selon ses gestionnaires, la centrale n'a pas subi de dégâts et elle continue de fonctionner normalement.
Les séismes ont été ressentis à la surface par les habitants de la préfecture de Kumamoto et jusqu’à Tokyo situé pourtant à un millier de km au nord de la région de Kyushu. La violence du séisme a été aussi terrifiante que celle qui a détruit le nord-est du Japon et la centrale de Fukushima, il y a cinq ans.
L’épicentre est situé en sous-sol très peu profond de la région de Kumamoto, ce qui accroit la puissance de la secousse et ses effets dévastateurs indépendamment de la magnitude.
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