Birmanie : un mouvement de désobéissance civile s’étend dans le pays
En Birmanie, après l’arrestation d’Aung San Suu Kyi et son inculpation pour avoir enfreint une loi commerciale, les partisans de la dirigeante appellent à la désobéissance civile.
Un ruban rouge et un salut à trois doigts. Voilà comment les partisans pro-démocratie manifestent. À Rangoun (Birmanie), des médecins ont décidé qu’ils ne travailleraient qu’en cas d’urgence. C’est leur manière de protester contre le coup d’État militaire qui a abouti à l’arrestation de la dirigeante Aung San Suu Kyi, lundi 1er février, puis, deux jours plus tard, à son inculpation pour avoir enfreint une loi commerciale. Leur mouvement de désobéissance civile s’est propagé dans de nombreux hôpitaux birmans.
Concert de casseroles
“Ce mouvement a commencé dans 70 hôpitaux, dans 30 communes de tout le pays. Cette initiative est menée par de jeunes médecins, de jeunes médecins assistants et de jeunes infirmières”, explique Thinzar Shunlei Yi, activiste. Elle raconte aussi qu’à 20 heures, chaque soir, des Birmans tapent sur des casseroles pour dire leur désaccord avec les militaires et leur soutien à Aung San Suu Kyi.
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