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Boston : Djokhar Tsarnaev toujours pas "en état de parler"

Le seul suspect de l'attentat de Boston, perpétré lundi dernier, est toujours hospitalisé. Il se trouve, selon le FBI, dans un état grave. D'après les enquêteurs, il pourrait avoir tenté de se suicider. Des critiques visent le FBI et l'accusent de ne pas avoir été assez vigilant après que l'autre frère, Tamerlan, a passé six mois l'an dernier en Tchétchénie.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Franceinfo (Franceinfo)

Au lendemain de son
arrestation
, les enquêteurs n'ont toujours pas pu auditionner Djokhar Tsarnaev.
Le principal suspect de l'attentat de Boston – et le seul à être encore en vie –
se trouve dans un état de santé tel qu'il n'est pas en mesure de parler. Il est
encore "dans un état grave ", selon un communiqué du FBI diffusé
"à la demande de l'hôpital " dans lequel il est soigné. Un hôpital où
sont également toujours soignées certaines victimes des deux explosions, qui
ont fait trois morts et 180 blessés lundi.

La chaîne d'information
CNN rapporte qu'il serait "intubé et sous sédatifs ". Une autre chaîne,
CBS, affirme quant à elle que l'homme a été touché a deux endroits, et qu'il
aurait perdu beaucoup de sang. Il serait touché à la nuque, laissant entendre
l'hypothèse d'une tentative de suicide en se tirant une balle dans la bouche.

Tamerlan Tsarnaev aurait
passé six mois en Tchétchénie

Les enquêteurs entendent interroger
le suspect en invoquant "l'exception de sécurité publique ". Autrement
dit, il ne bénéficiera pas des droits lui permettant de garder le silence et d'être
accompagné d'un avocat. Certains sénateurs ont demandé qu'il soit désigné comme
un "ennemi combattant "
, ce qui permettrait de le détenir
indéfiniment sans procès.

Toutefois, des
commentateurs reprochent au FBI de ne pas avoir été suffisamment vigilant vis-à-vis
de l'autre frère, Tamerlan. Celui-ci a passé six mois l'an dernier au Daguestan
et en Tchétchénie. Selon son père Aznor, "il n'a fait que rendre visite
à des membres de la famille
".  Mais
les autorités russes avaient demandé, en 2012, au FBI de faire des
vérifications sur son profil. "Il avait drastiquement changé en 2010 "
selon la police fédérale, qui n'avait pas pu trouver de détails compromettants. 

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