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Brésil : hospitalisé d'urgence pour une probable occlusion intestinale, Jair Bolsonaro ne sera pas opéré

L'évolution de l'état du président brésilien "continue d'être satisfaisante" et il va commencer une diète liquide à partir de ce mardi, a indiqué l'hôpital.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Photo publiée sur Twitter par le président brésilien, Jair Bolsonaro, après son admission dans un hôpital de Sao Paulo (Brésil) pour une probable occlusion intestinale, le 3 janvier 2021. (MAXPPP)

Les médecins du président brésilien Jair Bolsonaro, admis en urgence dans un hôpital de Sao Paulo lundi pour une suspicion d'occlusion intestinale, ont annoncé mardi 4 janvier qu'il ne serait pas opéré. Mais le dirigeant brésilien va rester hospitalisé pour une durée indéfinie.

À neuf mois de l'élection présidentielle, le chef de l'Etat, âgé de 66 ans, avait dû quitter dans la nuit de dimanche à lundi son lieu de vacances, dans l'Etat méridional de Santa Catarina, pour être transporté à Sao Paulo et admis à l'hôpital Vila Nova Star.

Cet établissement a annoncé dans un communiqué que "l'état sub-occlusif intestinal", une obstruction partielle du transit du président, "s'est résolu" et qu'"une intervention chirurgicale n'est pas nécessaire". L'évolution de l'état de Jair Bolsonaro "continue d'être satisfaisante" et il va commencer une diète liquide à partir de ce mardi, a indiqué l'hôpital, ajoutant qu'"aucune date de sortie n'a été prévue à ce stade".

Le président veut montrer qu'il reste aux commandes

Deux tweets ont été publiés sur le compte officiel du président, au sujet de l'approbation d'un abattement fiscal pour l'importation de matériel scientifique, une façon de montrer qu'il reste aux commandes du pays malgré son hospitalisation.

Depuis l'attentat à l'arme blanche dont il a été victime en septembre 2018, en pleine campagne électorale pour la présidentielle, Jair Bolsonaro subit des alertes abdominales récurrentes.

Poignardé à l'intestin lors d'un bain de foule, il avait échappé de peu à la mort. Les séquelles de cet attentat ont émaillé tout son mandat et il a déjà été opéré quatre fois de l'abdomen depuis la fin 2018.

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