Libéralisation de la forêt amazonienne au Brésil : le gouvernement fait marche arrière
À la suite de l’annonce d’un décret du gouvernement brésilien de libéraliser la réserve Renca, une immense zone de la forêt amazonienne, la tension est montée d'un cran chez les défenseurs de l'environnement.
En août 2017, le gouvernement brésilien avait annoncé sa volonté de libéraliser la réserve Renca. Le 25 août 2017, Mariana Napolitano de l’association WWF Brésil déclarait : "Toute cette situation nous inquiète beaucoup vis-à-vis de la disparition de la réserve."
Écosystème en danger
Riche en minérais précieux, cette zone située dans la forêt amazonienne était protégée depuis 1984. Sa superficie est de 47 000 km2, plus grande que le Danemark.
"Cette libéralisation risque de générer un intérêt pour l'exploitation minière de cet endroit", s’inquiète Napolitano, qui craint "une ruée vers l'or, une explosion démographique, davantage de déforestation…"
Parlementaires, justice, ONG, célébrités : tout le monde s’en mêle
Cette annonce avait été immédiatement critiquée par les ONG environnementales, l’Église catholique brésilienne, et des célébrités comme Leonardo DiCaprio ou Gisele Bündchen.
"HONTE ! Ils vendent notre forêt amazonienne aux enchères ! Nous ne pouvons pas détruire nos aires protégées pour des intérêts privés", lançait le mannequin Gisele Bündchen sur Twitter.
La justice s'en est elle-même mêlée, en s'opposant au décret gouvernemental.
Alessandro Molon, parlementaire écologiste, précise la teneur de son engagement, après la décision du gouvernement de faire marche arrière : "Nous voulons dire que cela ne freinera pas notre mobilisation. Parce que nous savons que la lutte va se poursuivre en cour et nous devrons encore nous battre pour que le gouvernement recule définitivement."
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