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Brésil : le ras-le-bol de la classe moyenne en images
Publié le 21/06/2013 06:28
La sixième puissance économique mondiale est secouée par des manifestations depuis le début du mois de juin. Récit de la contestation en photos.
Du jamais-vu depuis vingt ans. Le Brésil, sixième puissance économique mondiale, est secoué par des manifestations de grande ampleur depuis le début du mois de juin. En cause, notamment, la baisse du pouvoir d'achat, qui coïncide avec l'organisation très onéreuse du Mondial de foot en 2014. Récit de la contestation en images.
... mais aussi des salariés paupérisés, comme ce membre du Mouvement des travailleurs sans-abri, qui manifeste devant le stade national à Brasilia, le 14 juin 2013. (UESLEI MARCELINO / REUTERS)
Au cœur de ce mouvement social urbain, d'ampleur nationale, des milliers d'étudiants... (UESLEI MARCELINO / REUTERS)
Cette hausse des prix, dans un pays où le salaire minimum est quatre fois inférieur au smic français, arrive en pleins préparatifs du Mondial-2014, dont les dépenses s'élèvent à 11,3 milliards d'euros. (BETO BARATA / AFP)
Les premières manifestations d'ampleur sont organisées à Sao Paulo (Brésil), le 6 juin 2013, jour où le prix du ticket de métro et de bus est passé de 3 à 3,20 réaux (1,05 à 1,12 euro). (ADRIANO LIMA / BRAZIL PHOTO PRESS / AFP)
Au Brésil, l'inflation a dépassé 6% entre mai 2021 et mai 2013. L'accès à des logements et une éducation décents devient de plus en plus difficile pour les classes moyennes. (EVARISTO SA / AFP)
Symboles de la baisse du pouvoir d'achat, des distributeurs automatiques ont été vandalisés à Rio de Janeiro, le 17 juin 2013. (CHRISTOPHE SIMON / AFP)
Des manifestants ont également brûlé des voitures ou mis le feu à des barricades artisanales érigées pour faire obstacle aux forces de police, ici à Rio de Janeiro, le 17 juin 2013. (SILVIA IZQUIERDO / AP / SIPA)
Des dizaines de milliers de manifestants ont défilé, dans le calme et jusque tard le soir, en face du Parlement brésilien à Brasilia, le 17 juin 2013, journée de forte mobilisation. (UESLEI MARCELINO / REUTERS)
Certains affrontements sont très violents. La police anti-émeute n'hésite pas à tirer des gaz lacrymogènes ou menacer les manifestants et les journalistes avec leurs armes, comme à Fortaleza, le 19 juin 2013. (ANDRE PENNER/AP/SIPA / AP)
Plus de 200 000 personnes ont manifesté dans le pays, ce jour-là. Des cortèges sous haute surveillance policière. (VANDERLEI ALMEIDA / AFP)
Sur cette photo, des étudiants brandissent un t-shirt ensanglanté appartenant à un manifestant blessé à l'épaule. (VICTOR R. CAIVANO / AP / SIPA)
Face à la contestation, la présidente du Brésil, Dilma Rousseff, s'est dite "à l'écoute des manifestants". "Nous transformons le Brésil, nous augmentons la richesse, l'accès à l'emploi et à l'éducation", assure-t-elle. (MIGUEL SCHINCARIOL / AFP)
Des agents de police sont aussi touchés. Si l'on dénombre des centaines de blessés en près de deux semaines, aucune personne n'a trouvé la mort au cours des affrontements. (VANDERLEI ALMEIDA / AFP)
D'autres s'en sont pris au palais Tiradentes, Assemblée législative à Rio de Janeiro. (TASSO MARCELO / AFP)
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