Attaque à Toronto : 8 morts sur 10 sont des femmes
Dans un message posté sur Facebook juste avant son attaque, Alek Minassian faisait référence aux Incels, une communauté se définissant comme "célibataires involontaires".
Les femmes étaient-elles visées ? Lundi 23 avril, le chauffeur du véhicule-bélier à Toronto a tué huit femmes et deux hommes. C'est ce qu'a indiqué, vendredi 27 avril, la police de la métropole canadienne. Dans un message posté sur Facebook juste avant son attaque, Alek Minassian faisait référence aux Incels, une communauté se définissant comme "célibataires involontaires".
Les victimes de la camionnette, qui a foncé dans la foule en pleine journée, étaient âgées de 22 à 94 ans, et deux d'entre elles étaient d'origine étrangère, de Corée du Sud et de Jordanie, a annoncé en conférence de presse la police de Toronto. Outre les 10 morts, 16 autres personnes ont été blessées, selon un bilan révisé.
Les premiers éléments de l'enquête, et notamment la découverte d'un "message énigmatique" posté par le suspect sur Facebook, suggèrent une piste : la rancœur envers les femmes, nourrie par une communauté de célibataires aux idées radicales. La haine profonde des femmes exprimée par les internautes se revendiquant comme Incels bascule parfois dans l'apologie de la violence.
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