Cet article date de plus de treize ans.

Cette délégation a pour but d'entamer une médiation entre le régime syrien et l'opposition.

Sur fond de grÚve générale, la délégation arabe est partie de Doha pour rejoindre Damas.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Bachar Al-Assad ne semble pas vouloir quitter le pouvoir. (YURI KADOBNOV / AFP FILES / AFP)

Sur fond de grÚve générale, la délégation arabe est partie de Doha pour rejoindre Damas.

De nombreux communiquĂ©s ont Ă©tĂ© postĂ©s sur les rĂ©seaux sociaux. Ils appelaient Ă  une grĂȘve gĂ©nĂ©rale mercredi Ă  l'occasion de la visite de cette dĂ©lĂ©gation, affirmant qu'elle n'accepterait "rien de moins que le dĂ©mission" du prĂ©sident contestĂ© Bachar Al-Assad, et "sa traduction en justice."

"Nous devons entamer nos rencontres avec les responsables syriens vers 15h00 à Damas pour les informer de l'initiative sur laquelle se sont entendus 21 ministres des Affaires étrangÚres", a déclaré M. Arabi avant son départ.

La Ligue arabe avait appelé le 16 octobre à la tenue d'une "conférence de dialogue national" entre le gouvernement syrien et l'opposition, pour mettre fin aux violences et "éviter une intervention étrangÚre".

La Commission ministérielle arabe chargée de transmettre aux dirigeants syriens cette initiative comprend le Qatar en qualité de président, ainsi que les ministres des Affaires étrangÚres d'Algérie, du Soudan, du sultanat d'Oman et d'Egypte et le secrétaire général de la Ligue arabe.

Critiquée dans un premier temps par le régime qui l'a accusée de vouloir "déstabiliser" la Syrie , la Ligue arabe avait annoncé le 20 octobre qu'elle avait reçu l'accord du gouvernement syrien pour la visite de cette délégation.

Selon l'ONU, la répression a fait plus de 3.000 morts, en grande majorité des civils, depuis le début de la contestation contre le régime de Bachar al-Assad le 15 mars en Syrie.

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