Chine : les habitants excédés par la politique stricte du zéro-Covid
La nuit désormais, la police patrouille en nombre pour éviter les débordements. Car à Canton (Chine), la foule est en colère et défie les autorités. Certains font tomber les barrières qui bloquent les entrées des immeubles, d’autres jettent tout ce qui leur tombe sous la main en direction des hommes en blanc. Ce sont des images rares, censurées en Chine, de contestation contre la politique zéro-Covid et contre les confinements durs, à répétition.
Les patients, même asymptomatiques, sont embarqués
À Canton, certaines nuits sont insurrectionnelles. Depuis le mois dernier, et une flambée de cas de Covid-19, plusieurs parties de la ville sont bloquées. Dans un quartier populaire de deux millions d’habitants, les gens sont cloîtrés chez eux. Et gare à ceux qui s’aventurent en dehors de leur appartement, sans masque. Plus de 25 000 nouveaux cas positifs ont été officiellement déclarés, vendredi 18 novembre. Canton n’est pas la seule ville soumise aux restrictions. À Pékin, les tests PCR sont quotidiens pour tout le monde. Dès qu’un cas positif est découvert, les autorités confinent toute une résidence et embarquent le patient, même asymptomatique. Au mieux pour un hôtel, au pire pour un camp de quarantaine, aux conditions de vie spartiates et froides, dans une ville de l’ouest de la Chine.
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