: Vidéo Tianjin : un journaliste de CNN agressé par des proches de victimes en plein direct
La chaîne américaine a d'abord laissé entendre que son envoyé spécial avait été censuré, avant d'indiquer que les personnes qui avaient interrompu la retransmission étaient des proches des victimes.
Will Ripley, envoyé spécial de la chaîne américaine CNN, a été forcé de rendre l'antenne en plein direct, jeudi 13 août, après avoir été agressé par des familles de victimes qui se trouvaient devant un hôpital de Tianjin (Chine), quelques heures après les terribles explosions qui ont secoué la ville.
>> Suivez en direct les conséquences de l'explosion à Tianjin
Filmant à l'aide de son téléphone, le journaliste était en train de commenter la détresse des proches des victimes lorsque plusieurs personnes se sont jetées sur lui, lui intimant l'ordre d'arrêter de filmer. Dans un premier temps, la chaîne d'information avait laissé entendre que Will Ripley avait été censuré par les autorités, avant de publier un message sur Twitter précisant qu'il ne s'agissait que de proches qui ne désiraient pas être filmés.
Correction: CNN Correspondent interrupted in a live report by upset friends and relatives of victims killed and injured in the China blasts.
— CNN (@CNN) 13 Août 2015
Les habitants en colère contre les autorités et les reporters
Peu après l'incident, le journaliste a indiqué qu'il se portait bien sur son propre compte Twitter. "Les esprits s'échauffent rapidement après une telle nuit", a-t-il commenté, placide.
Tempers obviously running high after an awful night in #Tianjin. I'm fine. A lot of people here aren't. At least 400 injured & 17 killed.
— Will Ripley (@willripleyCNN) 12 Août 2015
Interrogée par francetv info, Martine Laroche Joubert, envoyée spéciale de France 2 sur place, indique qu'il ne s'agit pas d'un incident isolé. "Les habitants se retrouvent dans la rue, déboussolés. Ils sont en colère contre les autorités, mais aussi contre les journalistes étrangers. Le caméraman de France 2 a été pris à parti alors que nous filmions devant l’hôpital", raconte-t-elle.
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