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Hong Kong : des enfants cherchent désespérément des familles d'accueil

A 12 ans, Mary vit séparée de ses parents, toxicomanes et souvent en prison, au sein d'une famille d'accueil. Comme elle, de plus en plus d'enfants doivent être placés à Hong Kong, mais le nombre de familles d'accueil reste faible. Tous ne parviennent ne pas à trouver un second foyer.
Article rédigé par Valerie Kowal
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Mary, 12 ans, et sa mère d'«accueil», Carmen à Hong Kong, le 31 juillet 2013. (AFP/Laurent Fievet)

Depuis 5 ans, Mary vit avec Carmen. A 12 ans, c'est déjà sa 2e famille d'accueil. Ses relations avec ses parents restent difficiles : «J'ai essayé de leur faire confiance. j'espérais que mon père et ma mère pourraient rester avec moi... mais je ne les crois plus aujourd'hui. Peut-être parce qu'ils m'ont trop souvent menti

Carmen, quant à elle, accueille des enfants depuis 7 ans : «Mary avait peur. Elle ne disait rien. Elle restait juste assise sans sourire.» De plus en plus d'enfants doivent être placés à Hong Kong. En 2 ans, leur nombre est passé de 300 à plus de 450. La societé change. Loin des traditions asiatiques ancestrales. Les proches et les voisins n'offrent plus d'alternative aux parents. Et les volontaires pour accueillir ces enfants font défaut. Pourtant, le gouvernement fait des efforts et verse à ces familles 600 euros par mois et par enfant.

Selon Jenny Yu, travailleuse sociale au Hong Kong Family Walfare Society «certaines familles trouvent que cette allocation n'est pas suffisante. L'autre raison est plus pratique. Les habitations à Hong Kong sont trop petites pour accueillir des enfants supplémentaires.» D'après l'association, une centaine d'enfants serait toujours sur une liste d'attente.

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