Hong Kong : la police utilise du gaz au poivre pour disperser les manifestants
Après avoir progressivement quitté le terminal, lundi, les protestataires ont réinvesti l'aérogare. Les autorités ont annulé tous les vols au départ de l'aéroport.
Ce qu'il faut savoir
L'exécutif hongkongais durcit le ton, mais les manifestants ne relâchent pas la pression. Des centaines de militants ont à nouveau investi l'aéroport de Hong Kong, mardi 13 août. Ils ont bloqué les passagers et obstrué les allées menant aux zones d'embarquements, contraignant les autorités à d'abord suspendre toutes les procédures d'enregistrement, puis à annuler tous les vols au départ de l'aérogare. Mardi, un sit-in géant, réunissant 5 000 personnes selon la police, avait déjà obligé les autorités de la région autonome à annuler les vols de la journée. Franceinfo suit la situation en direct.
Les manifestants avaient promis de revenir. Après avoir progressivement quitté le terminal dans la soirée de lundi, les protestataires ont commencé aujourd'hui à réinvestir les lieux pour un nouveau sit-in dans le but de sensibiliser les voyageurs à leur cause.
L'exécutif hongkongais durcit le ton. "La violence (...) poussera Hong Kong sur un chemin sans retour", a mis en garde Carrie Lam, la cheffe du gouvernement pro-Pékin, lors d'une conférence de presse.
"Des signes de terrorisme", selon Pékin. Le porte-parole du Bureau chinois des affaires de Hong Kong et Macao, Yang Guang, a dénoncé les "attaques" contre la police, qui constituent "un crime grave". Des déclarations qui laissent craindre un durcissement de la répression des manifestations.