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LA PHOTO. Mohamed VI en djellaba et tarbouche veut séduire le président chinois

Après la Russie, les pays du Golfe et avant l'Inde, le roi du Maroc Mohamed VI était en Chine, les 11 et 12 mai 2016, pour attirer les investissements chinois et s'allier à la première puissance économique. Une trentaine d'accords et de conventions ont été signés entre le royaume chérifien et Pékin portant sur le développement d'infrastructures communes et la construction d'usines au Maroc.
Article rédigé par Dominique Cettour-Rose
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le fait que Mohamed VI et sa délégation se soumettent à un «dress code» traditionnel pour rencontrer le numéro un chinois, est parfaitement calculé. C'est ce qu'explique le publicitaire marocain Noureddine Ayouch, à Tel Quel Maroc : «C’est un signal intelligent envoyé par le roi, qui veut montrer à ses hôtes que nous sommes un pays de tradition, d’authenticité, mais qui sait les allier avec la modernité. Un peu comme la Chine». Le roi a voulu, selon lui, «montrer aux Chinois que le Maroc aussi accorde de l’importance à son histoire». Depuis deux ans, le Maroc mise sur une stratégie «main dans la main» avec la Chine, mais les échanges engagés restent trois fois inférieurs à ceux entre Pékin et Alger. Petit marché à l'échelle mondiale, le Maroc cherche à diversifier ses partenaires économiques. Après la Chine, Mohamed VI se rendra en Inde, deux Etats capables d'influer sur des sujets sensibles comme celui du Sahara occidental. (AFP PHOTO / POOL / Kim Kyung-Hoon )

Mohamed VI et Xi Jinping, le 12 mai 2016, au Grand Palais du Peuple à Pékin Le fait que Mohamed VI et sa délégation se soumettent à un «dress code» traditionnel pour rencontrer le numéro un chinois, est parfaitement calculé. C'est ce qu'explique le publicitaire marocain Noureddine Ayouch, à Tel Quel Maroc : «C’est un signal intelligent envoyé par le roi, qui veut montrer à ses hôtes que nous sommes un pays de tradition, d’authenticité, mais qui sait les allier avec la modernité. Un peu comme la Chine». Le roi a voulu, selon lui, «montrer aux Chinois que le Maroc aussi accorde de l’importance à son histoire». Depuis deux ans, le Maroc mise sur une stratégie «main dans la main» avec la Chine, mais les échanges engagés restent trois fois inférieurs à ceux entre Pékin et Alger. Petit marché à l'échelle mondiale, le Maroc cherche à diversifier ses partenaires économiques. Après la Chine, Mohamed VI se rendra en Inde, deux Etats capables d'influer sur des sujets sensibles comme celui du Sahara occidental.

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