Cet article date de plus de trois ans.

L'Otan serre les rangs face aux "nouveaux défis" posés par la Russie et la Chine

Le sommet annuel de l'alliance est marqué par une volonté de "plus grande coordination" entre l'UE et les Etats-Unis.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Les dirigeants des pays membres de l'Otan réunis en session plénière, au sommet annuel de l'organisation, le 14 juin 2021. (OLIVIER MATTHYS / POOL / AFP)

L'Otan a affiché son unité, lundi 14 juin, lors de son sommet annuel. Rassurés par la volonté du président américain Joe Biden de "revitaliser" les alliances, les dirigeants ont décidé de serrer les rangs face à Moscou et Pékin, qui posent d "nouveaux défis" à l'alliance transatlantique. "Nous avons la Russie qui n'agit pas d'une manière conforme à ce que nous avions espéré. Et aussi la Chine", a souligné le président américain, insistant sur "la nécessité d'une plus grande coordination" entre alliés, avant l'ouverture du sommet.

"La Chine n'est pas notre adversaire"

Plus tôt, le secrétaire général de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (Otan), Jens Stoltenberg, avait déjà déclaré au quotidien allemand Die Welt que Pékin et Moscou coopéraient "de plus en plus ces derniers temps, tant sur le plan politique que militaire". "Il s'agit d'une nouvelle dimension et d'un défi sérieux pour l'Otan", assurait-il, avant de tempérer : "La Chine n'est pas notre adversaire, notre ennemi. Il n'y aura pas de nouvelle guerre froide avec la Chine."

Les Européens comptent profiter de ce sommet pour acter un rapprochement avec les Etats-Unis, après plusieurs années de relations dégradées pendant la présidence de Donald Trump. Certains alliés renâclent toutefois à se saisir de l'occasion pour durcir le ton contre la Chine, comme le souhaite Joe Biden. "Le cœur de l'Otan, c'est la sécurité de l'espace euro-atlantique", a rappelé la présidence française, soutenant que "l'heure n'est pas à la dilution de l'effort""Vous ne verrez pas des paragraphes et des paragraphes sur la Chine dans le communiqué et le langage ne sera pas incendiaire", a assuré dimanche le conseiller américain pour la sécurité nationale, Jake Sullivan.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.