Cet article date de plus de six ans.

Touristes chinois : une mauvaise affaire pour le Louvre

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
Touristes chinois : une mauvaise affaire pour le Louvre
Touristes chinois : une mauvaise affaire pour le Louvre Touristes chinois : une mauvaise affaire pour le Louvre (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions
France 2

La France est le pays européen préféré des touristes chinois et, quand ils viennent à Paris, ils dépensent beaucoup d'argent. Les journalistes de l'Angle éco les ont suivis au Musée du Louvre et on pu constater que certains savaient profiter de cette manne chinoise en toute illégalité.

Chaque année, 600 000 touristes chinois s'engouffrent dans la pyramide du Louvre pour voir la Joconde. Pourtant, c'est à peine croyable, le musée ne propose pas d'audioguide dans leur langue. À 5 euros pièce, le manque à gagner se chiffre en millions d'euros. Du coup, autour du musée, l'économie parallèle s'organise. Dans la rue, de petites entreprises proposent aux groupes leurs propres audioguides. Jacques Ting avoue en louer environ 500 par jour. Selon nos informations, ils sont loués de 2 à 5 euros. Notre entrepreneur gagnerait donc entre 1 000 et 2 500 euros par jour.

Un trafic qui coûterait plus d'1 million d'euros par an au Louvre

Mais au cours de notre enquête, nous découvrons que ces loueurs se sont lancés dans un autre commerce : la revente de billets d'entrée. À l'ouverture à 9 heures du matin, devant les distributeurs de tickets, nous retrouvons des loueurs d'audioguides rencontrés la veille et filmons discrètement. Un homme et une femme y achètent des centaines de tickets. Des billets à 15 euros valables toute la journée, qui vont être distribués au groupe, récupérés, et réutilisés plusieurs fois par jour. À la sortie de la visite, les loueurs récupèrent les audioguides, mais aussi les tickets d'entrée. Un trafic qui coûterait au minimum 1 million d'euros par an au Louvre. Contactée, la direction explique mener des études pour résoudre le problème.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.