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Pour la première fois, un satellite franco-chinois a été lancé dans l'espace pour observer le réchauffement climatique

L'engin d'environ 650 kg sera chargé d'étudier le vent et les vagues à la surface des mers et améliorer les prévisions météorologiques marines.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Une fusée Longue Marche-2C contenant le satellite franco-chinois CFOSAT décolle de la province de Jiuquan en Chine, le 29 octobre 2018. (STR / AFP)

C'est historique ! La Chine a lancé lundi 29 octobre pour la première fois un satellite construit en collaboration avec la France, un engin qui va scruter les océans dans le but de mieux prédire les effets du changement climatique. La fusée Longue Marche-2C a décollé à 8h43 (heure locale) depuis la base de lancement de Jiuquan.

L'engin d'environ 650 kg sera chargé d'étudier le vent et les vagues à la surface des mers 24 heures sur 24, et ainsi d'améliorer les prévisions météorologiques marines. Il servira également à prévoir avec davantage de précision les fortes tempêtes ou les cyclones et permettra aux climatologues de mieux comprendre les interactions entre les océans et l'atmosphère, celles-ci jouant un rôle crucial dans le climat.

Une durée de vie de trois ans

Conçu par les agences spatiales française Cnes (Centre national d'études spatiales) et chinoise CNSA (China National Space Administration), il embarque deux radars : le SWIM français (qui mesure la direction et la longueur d'onde des vagues) et le SCAT chinois (qui analyse la force et la direction des vents). Placé en orbite autour de la Terre, à une distance de 520 km, le satellite aura une durée de vie de trois ans. Les données seront collectées et analysées par des stations terrestres situées dans les deux pays.

Le projet avait été lancé en 2007. Il est également mené en coopération avec le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) et Météo France. La Chine y investit des milliards d'euros. Les données seront collectées et analysées par des stations terrestres situées dans les deux pays.

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