Conflit au Haut-Karabakh : quelle situation après le cessez-le-feu ?

Des Arméniens crient dans la rue à la démission du Premier ministre, Nikol Pashinyan, vendredi 22 septembre. Ils l'accusent d'avoir abandonné le Haut-Karabakh. "Ce manipulateur est un idiot, qui a ruiné les relations avec tout le monde. Il a fait en sorte que l'Arménie n'ait plus personne pour l'aider, mais nous sommes encore là et nous nous nous battrons. Et nous ne laisserons personne détruire l'Arménie", affirme une manifestante.  

Les autorités vite dépassées 

Après l'attaque lancée mardi 19 septembre par les forces azerbaïdjanaises, les autorités du Haut-Karabakh ont été rapidement dépassées. Le Premier ministre arménien a choisi de ne pas envoyer de renforts dans le territoire séparatiste, disputé depuis des décennies par Erevan et Bakou. Mercredi, les séparatistes ont accepté de déposer les armes et d'entamer des négociations sur la réintégration de ce territoire à l'Azerbaïdjan.