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Dans les ruines de Paslang : "Ce sont les villageois voisins qui nous ont aidés"

Au Népal, certains villages n'ont toujours pas vu arriver les secours. C'est le cas de Paslang dans la vallée de Gorkha, à l'épicentre du séisme. Ce village d'une centaine d'habitants a été presque entièrement détruit, seules trois maisons sur 26 tiennent encore debout.
Article rédigé par Alice Serrano
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Paslang, un village isolé transformé en champ de ruines © RF/ Alice Serrano)

 Au bout d'un chemin de terre qui sillonne une vallée luxuriante, un champ de ruines. Des pierres ocres, de la tôle ondulée, des poutres, voilà ce qui reste de Paslang aujourd'hui. Impossible de déterminer l'emplacement de chaque maison. Au milieu des gravats, une petite cahute en bois bricolée par un voisin abrite une famille. Le fils a perdu son épouse enceinte, sa fille de six ans est blessée. "C'est un voisin qui nous a aidés à la sortir des décembres. Il l'a portée jusqu'à la route puis il l'a emmenée sur sa moto à Gorkha où elle a été prise en charge par une ambulance". 

L'isolement de Paslang complique considérablement les secours. Et ici aussi on critique l'inaction des autorités. "Aucun homme politique n'est venu voir comment on vit ici. Ils viennent aux moments des élections. Mais au moment des catastrophes, on ne voit plus personne..."

Dans le village détruit de Paslang : "Ce sont les villageois voisins qui nous ont aidés" - reportage Alice Serrano, Laurent Grout

  (Des villageois de Paslang réfugiés sous un cabanon de fortune  © RF/ Alice Serrano)
  (Une villageoise sur ce qui reste de sa maison © RF/ Alice Serrano)
 

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