Dans les ruines de Paslang : "Ce sont les villageois voisins qui nous ont aidés"
Au bout d'un chemin de terre qui sillonne une vallée luxuriante, un champ de ruines. Des pierres ocres, de la tôle ondulée, des poutres, voilà ce qui reste de Paslang aujourd'hui. Impossible de déterminer l'emplacement de chaque maison. Au milieu des gravats, une petite cahute en bois bricolée par un voisin abrite une famille. Le fils a perdu son épouse enceinte, sa fille de six ans est blessée. "C'est un voisin qui nous a aidés à la sortir des décembres. Il l'a portée jusqu'à la route puis il l'a emmenée sur sa moto à Gorkha où elle a été prise en charge par une ambulance".
L'isolement de Paslang complique considérablement les secours. Et ici aussi on critique l'inaction des autorités. "Aucun homme politique n'est venu voir comment on vit ici. Ils viennent aux moments des élections. Mais au moment des catastrophes, on ne voit plus personne..."
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