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Des affrontements ont éclaté dimanche entre groupes armés chrétiens et musulmans dans le centre du Nigeria

Une personne a été tuée et des bâtiments ont été incendiés près de Jos, capitale de l'Etat de Plateau, la foule prenant la fuite à l'arrivée des forces de l'ordre.Les troubles ont été provoqués par une série d'explosions, la veille de Noël, dans les localités proche de la capitale, faisant 32 morts et plus de 70 blessés dans un état critique.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Une voiture incendiée suite à un attentat ayant visé une église baptiste dans le nord du Nigeria, le 25 décembre 2010 (AFP / Aminu Abubakar)

Une personne a été tuée et des bâtiments ont été incendiés près de Jos, capitale de l'Etat de Plateau, la foule prenant la fuite à l'arrivée des forces de l'ordre.

Les troubles ont été provoqués par une série d'explosions, la veille de Noël, dans les localités proche de la capitale, faisant 32 morts et plus de 70 blessés dans un état critique.

Le vice-président Namadi Sambo est attendu dans le courant de la journée sur place pour tenter d'apaiser la situation, a annoncé son porte-parole.

Des centaines de personnes ont péri cette année victimes d'affrontements à caractère ethnique et religieux dans le centre de l'Etat le plus peuplé d'Afrique, à la lisière d'un Nord majoritairement musulman et d'un Sud principalement chrétien.

Vendredi toujours, six personnes ont trouvé la mort lors d'attaques visant deux églises dans l'Etat de Borno, dans le nord-est du pays. Des cocktails Molotov ont été lancés en fin de soirée contre une église de Maiduguri, faisant cinq morts dont un pasteur baptiste. Un vigile de sécurité a péri dans des circonstances similaires dans une église des environs.

Lutte politique sous-jacente
Ces violences surviennent à un moment difficile pour le président Goodluck Jonathan, qui fait campagne pour décrocher l'investiture du Parti démocratique du peuple (PDP, au pouvoir) en vue du scrutin présidentiel. Le chef de l'Etat sortant, originaire du Sud, a hérité du pouvoir après le décès par maladie cette année du président Umaru Yar'Adua, un nordiste. Certaines factions du Nord au sein du PDP sont hostiles à Goodluck Jonathan.

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