Des raids aériens de l'Otan ont visé le centre de Tripoli, en particulier le secteur de la résidence de Mouammar Kadhafi
Ces bombardements la nuit dernière sont les plus violents depuis plusieurs semaines sur la capitale libyenne où quatre détonations ont ébranlé l'hôtel où est installée la presse internationale.
Le régime libyen s'est dit prêt à de nouvelles discussions avec des émissaires des Etats-Unis et a démenti une attaque jeudi réussie par les rebelles.
Au moins sept puissantes explosions ont secoué le centre de la capitale libyenne dans la nuit de vendredi à samedi vers 02H20 (02H20 heure de Paris), selon un journaliste de l'AFP.
Les explosions se sont produites notamment dans le secteur de la résidence de M. Kadhafi au centre de Tripoli, qui a déjà été la cible de dizaines de raids de l'Otan depuis le début en mars de l'opération militaire internationale en Libye.
La télévision libyenne a annoncé peu après, citant une source militaire, que l'Alliance atlantique bombardait "des sites civils dans la capitale".
Samedi à la mi-journée, deux nouvelles détonations ont retenti à nouveau dans le secteur de la résidence du colonel Kadhafi, selon un journaliste de l'AFP.
Auparavant, le régime libyen avait démenti des affirmations des rebelles selon lesquelles ils seraient parvenus à mener une attaque jeudi contre des dignitaires du régime, dont Seif al-Islam Kadhafi, le fils de Mouammar Kadhafi le plus en vue.
"Il n'y a pas eu d'attaque", a affirmé le porte-parole du gouvernement, Moussa Ibrahim, accusant les rebelles de tenter de "booster leur moral avec des mensonges sur des petites victoires".
L'annonce de l'attaque avait été faite vendredi à Rome par le vice-président du Conseil national de transition (CNT), Ali al-Isawi, lors d'une conférence de presse avec le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini.
Selon ce dernier, cette attaque démontre "que même à Tripoli, il y a une capacité de réaction forte et un signal très clair".
Kadhafi prêt à de nouvelles discussions
Le colonel Kadhafi a réaffirmé jeudi soir qu'il était hors de question qu'il quitte le pouvoir à Tripoli, alors que se multiplient les contacts diplomatiques à son sujet.
Les ministres français et britannique des Affaires étrangères, Alain Juppé et William Hague, doivent évoquer lundi à Londres le dossier libyen. Cette semaine, M. Juppé avait évoqué la possibilité que Mouammar Kadhafi reste en Libye après son départ du pouvoir.
Selon une source diplomatique russe citée vendredi par l'agence Interfax, la question d'un départ de Kadhafi du pouvoir a été discutée "assez concrètement" lors de la visite à Moscou de son ministre des Affaires étrangères Abdelati Obeidi.
Tripoli dément une attaque réussie des rebelles
Alors que les rebelles disent être parvenus à mener une attaque jeudi contre des dignitaires du régime, dont Seif al-Islam Kadhafi, le fils de Mouammar Kadhafi le plus en vue, le régime libyen dément.
"Il n'y a pas eu d'attaque", a affirmé le porte-parole du gouvernement, Moussa Ibrahim, accusant les rebelles de tenter de "booster leur moral avec des mensonges sur des petites victoires".
L'annonce de l'attaque avait été faite vendredi à Rome par le vice-président du Conseil national de transition (CNT), Ali al-Isawi, lors d'une conférence de presse avec le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini.
Selon ce dernier, cette attaque démontre "que même à Tripoli, il y a une capacité de réaction forte et un signal très clair".
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