Deuil au Mali après l'attentat du Radisson à Bamako
Signe de recueillement au Mali, les drapeaux étaient en berne ce lundi, à travers Bamako. La sécurité était renforcée devant les grands hôtels et, plus discrètement, devant les mairies d'arrondissements et les banques. Par solidarité avec le Mali, le Sénégal, la Mauritanie et la Guinée, trois pays voisins, ont également décidé d'observer un deuil jusqu'à mercredi.
Un deuil en mémoire des 19 morts (dont au moins 14 étrangers), selon le bilan du gouvernement malien, la Mission de l'ONU au Mali (Minusma) ayant évoqué "22 personnes tuées, dont deux assaillants ". Les voisins du Mali entendent montrer ainsi que le pays "ne sera jamais seul dans ce combat ", a expliqué Macky Sall, le président sénégalais.
Complicités
En revanche, les hommages et les manifestations publiques susceptibles d'attirer du monde ont été annulés pour éviter de donner des cibles à d'éventuels terroristes. Sur le terrain, l'enquête se concentre sur des complicités, avant que les deux tireurs arrivent sur les lieux et après, pour qu'ils puissent y commettre l'attentat. Dans le hall de l'hôtel, les enquêteurs ont mis la main sur une valise contenant des grenades et appartenant aux assaillants, a-t-il indiqué. Selon lui, des perquisitions et "fouilles domiciliaires" ont été effectuées à Bamako. Des spécialistes français en criminalité sont arrivés pour aider à l'identification des corps. La Minusma participe également à l'enquête.
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