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Egypte : le président déchu sera jugé aussi pour espionnage

Mohamed Morsi, le président islamiste destitué par l'armée en juillet, est actuellement jugé pour le mort de manifestants. Le procureur général d'Egypte a ordonné qu'il soit aussi jugé, avec 35 autres islamistes, pour conspiration avec des organisations étrangères en vu de commettre des actes terroristes, et divulgation de secrets d'Etat à une puissance étrangère.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Amr Abdallah Dalsh Reuters)

La reprise en main par l'armée se poursuit, en Egypte. Mohamed Morsi, le président déchu, sera aussi jugé pour "espionnage" en vue de mener des "actions terroristes". Le procureur général d'Egypte l'a assigné, aux côtés de 35 autres personnes, des hauts cadres des Frères musulmans, dont le guide suprême Mohamed Badie, ainsi que des hauts responsables de la précédente présidence.

Tous devront répondre d'"espionnage au profit d'organisations étrangères en vue de commettre des actions terroristes dans le pays", ainsi que de "divulgation d'informations classées secret-défense à un pays étranger", de "financement du terrorisme" et d'"atteinte à l'intégrité territoriale".

Dans un communiqué, le procureur affirme que les Frères musulmans, dont est issu Mohamed Morsi, ont commis des actes de violence et de terrorisme en Egypte et préparaient un "projet terroriste" prévoyant une alliance avec le Hamas palestinien et le Hezbollah chiite libanais.  

Mohamed Morsi est déjà en procès pour incitation à la violence lors de manifestations tenues aux abords du palais présidentiel voici un an, alors qu'il était encore en fonctions.

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