Un projet autorisant les extraditions de l'ancienne colonie britannique vers le reste de la Chine a mis le feu aux poudres à Hong Kong, début juin. Depuis, les contestataires ne désarment pas, et bravent le pouvoir chinois en réclamant davantage de démocratie.
Il flotte un air de rébellion sur Hong Kong. Depuis début juin, les manifestations se multiplient pour s'opposer au projet de loi autorisant les extraditions vers le reste de la Chine. La cheffe du gouvernement local, Carrie Lam, a suspendu le texte controversé, mais n'a pas réussi à convaincre les opposants. Les protestataires réclament désormais sa démission ainsi qu'une enquête indépendante sur la stratégie policière, l'amnistie des manifestants incarcérés, le retrait du projet de loi et le droit de pouvoir élire leurs dirigeants. Ils sont à nouveau redescendus dans la rue, lundi 5 août, jour de grève générale.
Aux termes de l'accord de rétrocession entre Londres et Pékin, Hong Kong (ancienne colonie britannique) jouit depuis 1997 de libertés inconnues dans le reste de la Chine, comme la liberté d'expression, en vertu du principe "un pays, deux systèmes". Mais nombreux sont ceux qui pensent que ces libertés sont menacées. Retour en images sur deux mois de contestation.
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